L’unicité de chacune de ses œuvres mises en valeur, nous offre un bouquet de plaisirs.
On est sensible aux mouvements, lumières, jeux d’ombres, énergie, création, présence, émotions.
C’est pétillant, plein de fraîcheur, riche en matière et en travail.

Pour Eliette, sculpter est une expérience inconsciente, un corps à corps avec la matière.
Ses sculptures sont pleines de vie, expressives et puissantes.

Cet artiste touche à tout, plusieurs fois primée au niveau régional révèle un talent rare.
Peintures et sculptures, des nues effectuées d’après modèles vivants, sont effectivement de toute beauté.
Une artiste impressionnant de maîtrise.

D’une motte d’argile informe, Eliette Chalet, d’après des modèles vivants, enfante des corps. Son œuvre est « chaire de femme ». Pétrissage, façonnage, modelage, à la terre, du bout des doigts, elle donne un supplément d’âme.

Eliette Chalet jongle avec les équilibres et rend compte de présence au monde. Profondeur d’un regard ou esquisse d’un mouvement d’épaule, son graphisme est à la fois sensuel et d’ordre émotionnel.

Modèles vivants, uniques, modèles transcendés par le silence de l’argile, au-delà du simple esthétisme, de chacune des sculptures d’Eliette Chalet émane une conscience, une finitude stabilisée par la cuisson, comme une « œuvre au rouge ». Et l’on peut se demander si l’artiste n’a pas découvert les secrets de la pierre philosophale.

Pour Eliette Chalet, la sculpture est avant tout un rapport direct, sensible à la terre.
Sculpter est alors une expérience inconsciente, un corps à corps avec la matière. Cette artiste possède un talent indéniable.
Ses sculptures sont pleines de vies, expressives et puissantes.

Eliette Chalet fait ressurgir d’un environnement baroque, le plein des visages, dont la perfection plastique est gommée par les mâchures de ses seuls doigts.

Ses œuvres transmettent les vibrations qui les ont impulsées.

Les sculptures d’Eliette, démontrent avec véracité, l’instantané du geste, la joliesse des formes. Galbes et linéaments de ses égéries sont aussi émouvants que les lignes d’un journal intime dont le monologue s’inscrirait dans le silence de l’argile.

Soustrayant le superflu dans un autre registre, l’artiste interprète le vide autant qu’elle manie la matière rustique pour mettre en évidence le mouvement d’un buste dans l’espace, en jonglant avec les équilibres.

Au-delà de la simple esthétique, se perçoit l’introspection nécessaire de chaque sculpture.